L'œuvre de GiedRé se caractérise par la violence des thèmes abordés (crimes, scatophilie, prostitution, handicap, etc.) et la crudité du vocabulaire employé. L'effet est d'autant plus grand que l'interprétation renforce un côté naïf et presque enfantin : sur scène, GiedRé porte une robe de grand-mère, des bottes en caoutchouc, et est entourée d'un assemblage hétéroclite d'objets inutiles (un carré de fausse pelouse, des nains de jardins, un pot pour enfant, etc.) et chante d'une voix claire et douce, un peu à la manière de Carla Bruni ou Cœur de Pirate, accompagnée de sa seule guitare.

Cependant, les chansons de GiedRé ne se résument pas à une course à la provocation. Dans plusieurs d'entre elles revient le thème important selon lequel la violence du texte ne serait qu'un reflet du monde, une caisse de résonance pour ce qu'il contient de « pourri ». Il arrive d'ailleurs que cette conscience aiguë prenne le dessus sur l'humour faussement vulgaire pour donner des chansons beaucoup plus grinçantes et amères.

J'ai direct adoré cette fille ! Elle est tellement surprenant, elle a l'ait toute mignonne, toute innocente puis elle te balance ses histoires dégueus et c'est tellement drôle ! Impossible d'être indigné par ses chansons tellement elle les chante gentiment avec sa voix toute douce. Je la trouve tout simplement merveilleuse et donne donc une note de 20/20 !